L’ODDD est un collectif d’activistes et de concepteurs ; ensemble, ils fonctionnent comme une communauté et tentent de changer les esprits et les comportements des gens de manière durable. « Afin de répondre aux défis actuels, ODDD intervient au niveau des universités et des écoles et engage la communauté dans son propre quartier », explique Elyesh. Et selon lui, ils fonctionnent généralement comme un centre dynamique, se réunissant en différents endroits pour suivre la réalité environnante.

« Afin de réduire l’influence des donateurs sur les politiques collectives, l’ODDD a choisi d’être une solution autofinancée générant ce que nous appelons des « patchs ». Ces patchs sont des produits haut de gamme modulaires et multifonctionnels basés sur la philosophie des 3R (Recycler, Réutiliser et Réduire) », note M. Elyesh. « Fabriqué à partir des déchets de construction du site, le module de base d’un patch est un article d’assemblage convivial qui génère des mini ou grandes bibliothèques haut de gamme, des unités verticales et horizontales de permaculture, des tables, des luminaires, des vêtements à la mode, des placards, etc.

En raison de l’approche modulaire, les patchs peuvent s’adapter à n’importe quel espace, proportion ou ambiance et les produits sont des Mini Bibliothèques Durables, des Bibliothèques Durables, des Mini Jardinière Durables et autres.

« Le public visé par les patchs est constitué d’entreprises, d’écoles, d’universités ou de personnes qui souhaitent meubler leurs locaux de manière durable et créative », ajoute M. Elyesh. « Atteindre ce public n’est pas facile, mais dans un premier temps, ODDD a participé à la Beirut Design Week 2018, et utilise actuellement ces produits pour la vente en ligne et comme outil éducatif dans leurs projets ».

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