L’effet du Desert Shade sur ses résidents :
Petra Wagner vient d’Allemagne ; elle était venue pour la première fois au Desert Shade en 1997, dans une caravane de camping-cars voyageant à travers Israël et la Jordanie, et depuis, elle est revenue presque chaque année pour profiter de la tranquillité du désert.
« Mes expériences [ici] ont toujours été incroyables », dit-elle. « J’ai un travail très stressant, mais dans le désert, je peux récupérer en contemplant le panorama unique du cratère Makhtesh Ramon, ou en faisant des randonnées à pied ou du vélo le long du bord du cratère. J’aime aussi faire de la peinture près du cratère, ramasser des pierres et m’autoriser à ressentir l’énergie créatrice du lieu ».
Petra Wagner reste souvent au Desert Shade pendant un mois entier avec son fils et dit que c’est un endroit idéal pour retrouver la sérénité et se sentir rajeunir.
« Ici, on se rend compte que seules les choses les plus simples sont importantes », dit-elle. « De la bonne nourriture. De l’eau douce. Le silence du désert dans la nuit, les milliers de couleurs dans le cratère. Ziv est un excellent expert de la région, et vous pouvez apprendre des choses sur un vignoble écologique, les arts locaux ou les rapports avec les Bédouins ».
Le développement du Desert Shade et ses projets pour l’avenir :
De plus en plus de gens dans le monde entier trouvent que ça vaut la peine de prendre le temps de couper le rythme stressant de leur vie en ville pour profiter de la paix du Desert Shade. Les billets d’avion bon marché viennent s’ajouter à cela pour générer plus de tourisme en destination de l’éco-camp. Ziv Spector explique que parfois, les billets entre l’Europe et Israël ne coûtent que 40 à 50 euros l’aller-retour, ce qui permet aux gens de venir pour une courte escapade en weekend.
« C’est impressionnant, quand on est ici le soir, assis autour du feu, regardant les étoiles, nous sommes les seuls à parler hébreu », dit Ziv Spector. « Tout le monde parle des langues du monde entier ».
Il souhaite inciter encore plus de gens à fréquenter son campement du désert en installant un système de ‘vitrage’, pour ceux qui veulent un peu plus de confort et de glamour. Il veut aussi créer des tentes accessibles aux personnes handicapées.
« Quand les gens viennent ici, ils apprécient encore plus la nature », dit Ziv Spector. « Vous n’avez pas à penser à la préserver, mais à l’apprécier. Quand on apprécie une personne, on veut qu’elle ait un bel avenir, et il en va de même pour la nature ».
Pour suivre le Desert Shade, consultez son site Web ou sa page Facebook.
Photos : Avec l’autorisation du Desert Shade.