La mission de Shagrha prend une importance particulière en Égypte, un pays confronté à une pénurie alimentaire de plus en plus dramatique. Selon le Programme alimentaire mondial, 16% des Égyptiens ont « un accès limité à la nourriture,” Par ailleurs, les grandes villes égyptiennes souffrent d’un manque chronique d’arbres et de parcs. Une étude Une étude de l’Université du Caire a révélé que la capitale égyptienne n’offre que 1,5 m2 d’espace vert par habitant. En comparaison, la superficie moyenne des grandes villes africaines est de 74 m2, tandis que Cape Town dispose de 290 m2 de luxe par âme.
Shagrha a apporté une teinte verdoyante au paysage urbain sombre et sablonneux du Caire, en faisant pousser des arbres partout où cela était possible : le long des routes, depuis les balcons, sur les toits. Omar a même installé un jardin hydroponique sur le pétrolier de son employeur – apparemment (et peut-être sans surprise) une première mondiale.
Selon Omar, Shagrha a déjà planté 25 000 arbres en Égypte, suspendu 1 000 nouveaux jardins sur les toits et organisé 100 événements communautaires sur l’agriculture urbaine. Mais Omar n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers ; il s’est fixé des objectifs ambitieux pour assurer un avenir durable à long terme à son projet.