Harakeh et ses amis ont rapidement travaillé sur son idée, aidés par l’ONG locale LOYAC Lebanon. Ils se sont lancés dans l’expérimentation de différents mélanges, en utilisant la méthode des essais et des erreurs pour trouver la meilleure recette. En deux ans, ils ont fait une percée décisive : l’Institut national de recherche a certifié les produits de Zoap Liban pour la vente publique. Zoap Liban a ensuite remporté le premier prix du concours « Ripples of Happiness » pour les entreprises durables.
La subvention de 10 000 dollars accordée dans le cadre de ce concours a permis d’investir dans le marketing et dans un nouvel atelier de fabrication de savon. Zoap Liban avait désormais la capacité de commencer à changer les attitudes des Libanais envers l’achat de produits recyclés. « Notre principal défi est l’idée fausse que certains se font de l’huile recyclée transformée en savon ! » raconte Harakeh.
Son équipe a porté cette mission directement à la prochaine génération du pays. Zoap Liban organise régulièrement des ateliers pour les enfants, leur apprenant à fabriquer leurs propres savons personnalisés à partir d’huile de cuisson usagée. Les écoles et les organisations contactent Zoap Liban pour organiser des ateliers, après avoir découvert le programme via les médias sociaux ou le bouche à oreille.