The Switchers Talks a présenté une opportunité unique de se connecter les uns aux autres, d’écouter les meilleurs pratiques des entreprises vertes et d’investir dans une ère numérique post-Covid.
L’événement en ligne a eu lieu sur deux jours. La première journée a été consacrée exclusivement aux membres de la communauté Switchers et aux organisations partenaires « afin de définir ensemble de futures stratégies et jalons communs », comme l’a mentionné Alessandro Miraglia, chef d’équipe de la plateforme de mise en réseau du Centre d’activités régionales pour la Consommation et la Production Durables (SCP/RAC), dans son intervention d’ouverture. Son discours a été soutenu par Julien Le Tellier, responsable de la gestion des programmes au PNUE/PAM, qui a souligné que les Switchers, en tant qu’exemples inspirants d’entreprises durables et circulaires, ont un potentiel crucial pour catalyser et soutenir la mise en œuvre de politiques en faveur du passage à l’économie verte mondialement.
Cette première journée de l’événement a consisté en une table ronde, puis des sessions de groupes de travail. La table ronde a impliqué la participation de 4 de nos Switchers du pourtour méditerranéen qui ont offert un examen critique des actions passées et présentes, établissant la base pour un développement ultérieur. Rudaina Haddad de Boukagri, Heba Saeed de Wara’a, George S. Rishmawi fondateur de Palestine Heritage Trail et Youness Ouazri d’Ecodome Maroc ont réfléchi et discuté par rapport à la Communauté, son rôle et les avantages potentiels que les membres peuvent recevoir.
Cette idée a été soutenue par les autres participants qui ont suggéré de diviser également ces groupes par intérêts, thématiques et phase de développement.
La table ronde a été suivie par des groupes de travail auxquels se sont joints une quarantaine de Switchers pour améliorer l’organisation interne, les synergies entre les switchers, les services potentiels dont ils peuvent bénéficier et les futures stratégies de la Communauté. Les groupes de travail étaient animés par Maya Karkour, directrice générale d’EcoConsulting, Ahmed Yassine fondateur de Banalstic Egypt et Patricia Carbonnel, responsable de la communication de Revolve.
Une série de recommandations ont été adoptées. Outre le niveau organisationnel, de nouveaux services pour soutenir les Switchers de nouvelles manières seront développés. Les Switchers recevront par exemple un soutien juridique et une aide pour préparer les documents à fin d’accéder au financement de l’UE. De plus, des moyens innovants et plus attractifs seront mis en œuvre pour mettre en valeur les produits et services des entrepreneurs verts. Tous les switchers seront bientôt avisés en privé avec ces nouvelles recommandations.
Le deuxième jour a ouvert les séances publiques de l’événement. Enrique De Villamore (Directeur du SCP/RAC) avec Tatjana Hema (Coordinatrice par intérim du UNProgramme des Nations Unies pour l’Environnement/Plan d’action pour la Méditerranée – Secrétariat de la Convention de Barcelone), Sylvie Fontaine (Chef de programme à EU Neighbourhood & Enlargement) et Alessandra Sensi (Chef de secteur de l’environnement et de l’économie bleue à Union pour la Mediterranee) ont expliqué, du point de vue de leurs propres organisations, pourquoi l’entrepreneuriat durable doit être soutenu, tout en mettant en lumière les initiatives résilientes et les modèles commerciaux durables, comme les Switchers, pour reconstruire mieux (#BuildBackBetter).
Visionnez cette session sur ce lien: https://theswitchers.eu/switcherstalks/#videos
Au cours de cette deuxième journée, l’événement en ligne « The Switchers Talks » a organisé un master class spécial sur l’investissement à impact co-organisée avec des experts de The European Venture Philanthropy Association (EVPA) qui ont souligné ce que les investisseurs regardent et ce qu’ils attendent des entrepreneurs. Des conseils pertinents fournis par Elena Casolari et Zeineb Fakhfakh, pour ajuster leur entreprise aux critères des investisseurs, et aussi pour entretenir une bonne et saine relation avec eux.
Selon eux, les critères d’éligibilité pour obtenir des fonds d’investissement à impact reposent principalement sur la maturité de l’entreprise, et sur l’impact social. Le modèle économique, la personnalité de l’entrepreneur, sa motivation continue et le potentiel d’innovation sont également importants.
Cette session interactive a permis aux entrepreneurs à la recherche de fonds de poser aux investisseurs de l’EVPA toutes les questions qu’un entrepreneur a toujours voulu poser. « Le financement ne doit pas être l’objectif principal après la création de l’entreprise, l’entrepreneur doit se concentrer sur la création de son MVP, son premier client généré » a souligné Zeineb Fakhfakh.
Lien pour regarder cette session
Cette session a ensuite été suivie de trois ateliers pratiques simultanés ouverts aux entrepreneurs et aux organismes d’aide aux entreprises, sur