Une éducation durable pour ceux qui vivent dans le pays et à l’étranger :
Marrakesh Organics finance sa ferme du futur grâce à diverses sources de revenus. La principale source de revenus est la formation à la durabilité : des cours de 10 à 15 jours sur l’environnement, portant sur la construction naturelle, la conception de la permaculture et l’agriculture durable. En ce jour de novembre, 30 étudiants américains qui étudient les effets du changement climatique sont accueillis dans la ferme par le hadji.
À l’exception d’aujourd’hui, la plupart des cours de Marrakesh Organics sont divisés – un mélange de visiteurs internationaux et de Marocains participant aux ateliers en français ou en anglais. À l’avenir, Marrakesh Organics prévoit de mettre au point des cours en arabe spécialement destinés aux agriculteurs, et travaille avec l’Office national de la formation professionnelle pour obtenir la certification d’institut.
« Si nous combinons la technologie et la formation, je crois que nous pouvons produire plus de cultures », explique Hadji. « Les expositions agricoles n’incluent jamais de petits agriculteurs comme ceux de la vallée de l’Ourika, même s’ils représentent une si grande partie du Maroc ».
C’est pourquoi Marrakesh Organics n’est pas seulement un lieu d’expérimentation agricole, c’est aussi un espace de démonstration, où Hadji et son équipe invitent les voisins à participer.
L’éducation durable pour ceux qui vivent dans le pays et à l’étranger :
Marrakesh Organics finance sa ferme du futur grâce à diverses sources de revenus. La principale source de revenus est la formation à la durabilité : des cours environnementaux de 10 à 15 jours sur la construction naturelle, la conception de la permaculture et l’agriculture durable. En ce jour de novembre, 30 étudiants américains qui étudient les effets du changement climatique sont accueillis dans la ferme par Hadji.
À l’exception d’aujourd’hui, la plupart des cours de Marrakesh Organics sont divisés – un mélange de visiteurs internationaux et de Marocains participant aux ateliers en français ou en anglais. À l’avenir, Marrakesh Organics prévoit de mettre au point des cours en arabe spécialement destinés aux agriculteurs, et travaille avec l’Office national de la formation professionnelle pour obtenir la certification d’institut.
« Si nous combinons la technologie et la formation, je crois que nous pouvons produire plus de cultures », explique Hadji. « Les expositions agricoles n’incluent jamais de petits agriculteurs comme ceux de la vallée de l’Ourika, même s’ils représentent une si grande partie du Maroc ».
C’est pourquoi Marrakesh Organics n’est pas seulement un lieu d’expérimentation agricole, c’est aussi un espace de démonstration, où hadji et son équipe invitent les voisins à voir de leurs propres yeux le résultat des innovations agricoles. C’est un moyen de communiquer le message à des personnes sans formation scientifique. « Nous voulons prouver que l’écologie est la meilleure économie », conclut Hadji.
Selon le Dr. Naeem Sheikh, cet argument pourrait sauver l’industrie agricole marocaine. « L’agriculture est souvent méprisée, et les écoles renforcent l’idée que vous devriez quitter l’industrie et la ferme », dit Sheikh, un professeur de l’Université Al-Akhawayn dont l’expertise inclut les questions relatives à l’eau et à l’agriculture au Maroc. « Marrakech Organics est l’un des rares endroits à innover dans ce secteur et à faire passer le message que l’on peut être éduqué tout en restant agriculteur ».
Un accent sur la santé humaine :
À Marrakech Organics, la santé humaine et le bien-être environnemental vont de pair. En plus de sa formation en matière de durabilité, la ferme accueille des ateliers de yoga, des concerts et des discussions pour promouvoir les relations interculturelles.
Les oliviers – 600 dès le mois prochain – ont été récemment récoltés et constituent une autre source principale de revenus, vendus en même temps que les légumes biologiques de saison, les herbes et les produits locaux en conserve. Environ 80 % des clients de Marrakesh Organics sont des étrangers, bien que Hadji affirme que la situation évolue lentement. « Les Marocains ne pensent pas encore que l’agriculture biologique est importante, mais cela devient évident pour les gens grâce aux émissions de radio et autres campagnes publiques. À l’avenir, les gens rechercheront ce type de culture ».
Entre-temps, Marrakech Organics est en train de passer du statut d’entreprise commerciale à celui d’entreprise sociale. « Nous voulons vraiment devenir solides financièrement afin de lancer des programmes sociaux communautaires ruraux », explique Hadji. « Ce fut un grand changement lorsque nous avons abandonné l’esprit de permaculture hippie et décidé de gérer cette entreprise ».
Assis au milieu des oliviers, Hadji réfléchit à la façon dont la ferme a fourni une alternative narrative pour lui-même et pour la communauté locale. « Nous voulons montrer aux gens que l’on peut vivre différemment et subvenir à ses besoins d’une manière qui ne soit pas destructrice pour l’environnement », dit-il.
Pour l’équipe de Marrakesh Organics, la ferme du futur commence ici, aujourd’hui.
Site web : https://marrakeshorganics.com
Facebook : www.facebook.com/marrakeshorganics
Photos : Avec l’aimable autorisation d’Hilary Duff.