Prenez les nouvelles récentes : une accumulation d’huile usagée a récemment fait des ravages dans le réseau d’égouts de Londres lorsqu’un énorme globe figé a été découvert lors d’une inspection de routine. D’après The Guardian, la masse pesait environ 130 tonnes. Selon les experts, la situation aurait pu être évitée si les gens s’étaient débarrassés correctement de leurs huiles usées.
Selon Youssef Chaqor, l’élimination inadéquate des huiles usées au Maroc pourrait causer des dommages similaires. Chaqor est le fondateur et le directeur général de Kilimanjaro Environment, une société créée pour éviter que les huiles usées ne soient déversées dans les égouts. L’entreprise offre aux hôtels et aux restaurants du Maroc la possibilité de faire collecter leurs huiles usées et de les réutiliser comme biocarburant de seconde génération.
Comme de nombreux pays de la région MENA, le Maroc ne réglemente pas l’élimination des huiles de cuisine usagées. En plus de provoquer des scénarios similaires à celui de Londres, la situation au Maroc pourrait être plus dévastatrice pour l’environnement. Dans les communautés ne disposant pas d’installations de traitement des eaux usées adéquates, les huiles usées sont souvent destinées directement à la mer.