« J’aide aussi sur la communication, car c’est difficile de travailler et de ne pas abandonner dans le Sud » raconte Regaieg. Le projet, présent entre Mahdia et Sfax, emploie dix femmes de la région. « [Nabila] travaille à présent à Kasserine, une région très pauvre, où elle pourrait acheter un terrain pour faire des affaires », ajoute-t-elle.
L’activité principale de Bio Vall est l’extraction d’huile à partir de graines de fruits, l’huile est ensuite vendue dans tout le pays. « A partir d’avril, Bio Vall sera vendue en pharmacie » explique Regaieg, avant de préciser que Nabila s’occupe actuellement de l’emballage des produits qui seront trouvables en pharmacie.
Nabila attend également l’Ecosec, un certificat écologique Français. De plus, Bio Vall devrait bientôt être disponible à l’export vers la France et au-delà. « En décembre dernier nous avons été approchés par un homme d’affaire Français, qui nous a acheté cinq bouteilles d’huiles. Aujourd’hui nous discutons de la logistique pour l’exportation vers la France » explique Regaieg.
Ayant elle-même vécue en France pendant 7 ans , Regaieg connaît intimement le marché français, et s’occupe de l’expansion de Bio Vall au-delà des frontières de la Tunisie, et vers le marché de luxe. « En ce moment, Nabila tient particulièrement à employer dix femmes supplémentaires » raconte-t-elle.
La plupart des clients sont à Tunis, qu’ils soient Tunisiens ou expatriés Français. Regaieg se réjouit : « Il y a trois mois nous avons commencés à contacter d’avantage de gens via Facebook, et nous envoyons notre marchandise par la poste jusqu’en Belgique ».
Grace aux réseaux sociaux, elle est également parvenue à contacter des gens dans le nord de la Tunisie. « Nous organisons aussi des événements, comme récemment à La Marsa à Tunis, et en mars nous avons une exposition qui durera dix jours ».