Cette patience a permis à Khaled et Zakaria de tenir bon, au vu de l’énormité de leur entreprise au Dar Jan. Durant dix huit mois, le couple a travaillé dur avant de produire des herbes de haute qualité. D’abord, ils ont dû mettre en place des infrastructures vitales telles que des puits et des canaux d’irrigation, puis il leur a fallut attendre que leurs nouvelles usines arrivent à maturité.
Aujourd’hui, le Dar Jan vend un catalogue d’herbes séchées biologiques qui comprend de la citronnelle, de la lavande, du romarin, de la marjolaine douce et de la menthe chevaline. L’entreprise tire également ses revenus de l’artisanat artisanal du cuir, du bois et des tissus naturels. « Nous sommes sur la voie de l’autosuffisance », affirme Khaled.
Dar Jan est également en train de se forger une solide réputation en tant que lieu de collaboration culturelle. Les artistes sont invités à échanger leurs compétences et le Dar Jan organise des ateliers mensuels pour les enfants qui veulent vivre une expérience plus proche de la nature. D’ici 2020, Khaled et Zakaria veulent mettre en œuvre un programme de partage des connaissances entre les Bédouins locaux et les artistes invités.