NCTech s’est concentré sur l’idée de valoriser des matériaux de nanocellulose, qui pourraient être dérivés des déchets organiques en vrac produits par le secteur agricole. Depuis plusieurs décennies, les scientifiques ont exploré de nombreuses utilisations potentielles des matériaux nanocellulosiques dans différents secteurs industriels. Les exemples comptent notamment des soins de la peau et des cosmétiques, des peintures et des revêtements, et même des produits pour le secteur pétrolier.
Le discours commercial de NCTech a fait mouche. Le projet a obtenu un financement de démarrage du GESR, qui a couvert la phase initiale de raffinage des procédés de NCTech pour la production de matériaux en nanocellulose. Depuis lors, NCTech a reçu le soutien financier d’InnoEgypt (un incubateur financé par l’UE) pour développer le laboratoire et la capacité de production de la société.
Malgré ces succès, NCTech est toujours confrontée à d’importants problèmes de financement. « Le système entrepreneurial favorise les start-ups basées sur les TIC en raison de leur retour sur investissement plus rapide », regrette M. Mahmoud. « Les investisseurs et les programmes de financement doivent comprendre les différentes dynamiques qui sous-tendent les startups scientifiques, qui ont besoin de plus de temps avant d’acquérir des clients et de générer des revenus ».