En 2017, Shady Abdallah et son regretté co-fondateur, Medhat Benzoher, lancent leur initiative globale, Greenish, dans une tentative louable visant à sensibiliser la société à la question des déchets et leur gestion, en appelant à une réduction significative de l’utilisation des plastiques, mais aussi en créant des œuvres d’art entièrement faites à partir de déchets. « Après 2017, nos efforts sont devenus plus organisés, avec une entreprise, une accréditation et des contenus à montrer, que ce soit par le biais d’écoles, d’entreprises ou d’autres entités », explique Shady Abdallah.
Par la même occasion, Shady Abdallah et Medhat Benzoher ont voulu aborder la question de l’accessibilité de certaines entreprises aux installations et solutions de gestion des déchets. « Nous avons commencé à tendre la main à ces entreprises pour les aider à réduire leurs déchets et à mettre en place un programme flexible pour transformer ces déchets en articles recyclés », explique Shady Abdallah. Il ajoute qu’en plus de cela, il existe une plateforme en ligne Greenish où ces produits recyclés peuvent être vendus. Son lancement officiel est prévu pour le mois d’octobre de cette année et il est considéré comme le premier du genre en Afrique.
Le début de Greenish et le long chemin à parcourir :
Lors de la création de l’entreprise, les deux cofondateurs ont pris l’initiative d’obtenir suffisamment de fonds pour un démarrage décent. « Nous venions tous les deux d’un tout autre milieu et nous voulions tester ce modèle d’affaires. Nous voulions également tester la durabilité et la continuité de notre initiative pour générer des revenus tout en évitant un projet rapidement rentable », ajoute Shady Abdallah.
À la fin de la première année, 25 % des profits réalisés par Greenish provenaient de tournées dans cinq villes (cinq communautés) où des connaissances sur les plastiques et leurs effets nocifs ont été partagées et où des œuvres d’art spécifiques à chaque communauté ont été créées. « En ce qui concerne notre modèle d’entreprise, nous obtenons de l’argent grâce aux ateliers que nous organisons et à la formation que nous dispensons dans les écoles, les entreprises et les ONG », explique Shady Abdallah à propos de leur première source de revenus. « Notre deuxième source de revenus provient des frais de marketing des produits que nous vendons en ligne ».
Une stratégie unique pour une initiative créative :
Shady Abdallah prévoit une expansion, que ce soit au Moyen-Orient, dans la région du MO ou en Afrique. Cependant, celui-ci est déjà en train d’inclure toutes sortes d’entreprises et de partenariats. « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de nous associer à d’autres initiatives, en particulier pour les petits projets dans lesquels nous nous lançons », dit-il.