Ferrah Reguia, 30 ans, est titulaire d’une licence en biologie et de deux maîtrises : une maîtrise euro-maghrébine en génie des procédés et une maîtrise en sciences de la vie et photothérapie. Elle justifie le choix de ces domaines en expliquant qu’elle est « très intéressée par les bienfaits des plantes et leur valorisation en médecine et en cosmétique ».
Son sujet de thèse en 2015 portait sur l’extraction et la valorisation de l’huile de figue de barbarie ; c’est au cours de cette dernière que lui est venue l’idée de créer une entreprise écologique.
« En voyant toutes ces plantes non exploitées dans ma région, j’ai commencé mes recherches pour étudier la capacité d’extraction de ce fruit et ses bienfaits pour la santé », raconte Ferrah.
Ce qu’elle découvre la conforte dans son idée principale : ce fruit offre de multiples possibilités. L’avantage de cette plante est qu’elle peut être exploitée dans sa totalité, à commencer par le fruit, mais aussi les fleurs et les feuilles. Ferrah commence ensuite un processus pour en extraction l’huile, qui est d’intérêt pour les secteurs de la santé et de la cosmétique grâce à ses propriétés anti-âge et hydratantes de la peau. En effet, l’huile en question est riche en acides gras essentiels. Celle-ci est extraite par pression à froid et sans aucun traitement chimique.
Elle est également utilisée pour réduire la quantité de déchets produits lors de l’extraction. Ce qui reste après l’extraction peut être facilement transformé en farine de semences – également utilisée dans les secteurs de l’agroalimentaire et des cosmétiques.