Inspiration personnelle :
La motivation de Shimrit Perkol-Finkel n’est pas purement professionnelle, celle-ci a également des raisons personnelles de vouloir atténuer ce problème.
« J’ai grandi à Tel Aviv », dit-elle. « J’ai vécu à cinq minutes de la plage. J’ai passé beaucoup de temps près de l’eau ». Elle fait une pause, puis ajoute en riant : « J’étais même prête à sécher l’école pour aller à la plage ».
La mer Méditerranée était l’arrière-cour, le terrain de jeu et la salle de classe de Shimrit Perkol-Finkel. Son amour de la vie marine l’a poussée à étudier l’écologie marine avant même d’entrer à l’université. « J’ai fait mon projet final pour le lycée sur les brise-lames de Tel Aviv », se souvient-elle. Shimrit a ensuite poursuivi son exploration sous-marine en faisant de la plongée dans une vingtaine de pays à travers le monde, pour l’éducation et par loisir.
Lorsqu’elle préparait son doctorat à l’Université de Tel-Aviv, trois choses sont devenues claires pour elle : le problème, les solutions possibles à ce problème et le choix d’un partenaire qui l’aiderait à mettre en place ces solutions.
« J’ai travaillé dans de nombreux ports et marinas », explique-t-elle. « Au fil du temps, j’ai pu voir les changements et la dévastation : [on est passé] de beaux récifs naturels diversifiés à des paysages marins urbains dysfonctionnels et dégradés. J’ai voulu vraiment changer ça ».
Le Dr. Ido Sella, biologiste, était à l’époque Ph.D. Adjoint à l’Université de Tel-Aviv. Lui et Shimrit Perkol-Finkel remarquent qu’ils partagent les mêmes préoccupations en matière d’environnement. En 2010, ils collaborent ensemble et lancent SeArc, un cabinet de conseil en écologie marine. Ils commencent à travailler ensemble pour conseiller les clients du monde entier autour la conception et de la modernisation des infrastructures côtières qui minimisent les impacts négatifs sur l’environnement tout en augmentant la valeur écologique.
Une solution solide et innovante :
Combinant leurs expériences, Ido Sella et Shimrit Perkol-Finkel mènent une recherche pour trouver une solution au problème de la dévastation causée par le développement côtier. Leur enquête a révélé le principal coupable.
« Nous avons identifié le béton comme l’un des matériaux les plus couramment utilisés et les moins efficaces », explique Shimrit Perkol-Finkel. Non seulement la composition du béton est nuisible pour l’environnement, mais la conception – ou plutôt l’absence de conception – est également problématique. Cela incite Shimrit Perkol-Finkel et Ido Sella à s’intéresser à l’amélioration des structures côtières en béton, notamment en matière de matériaux, de conception et de texture.