Le quinoa peut jouer un rôle important dans l’éradication de la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le monde, à tel point que la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a déclaré 2013  l’Année internationale du quinoa. L’idée est précisément de stimuler le développement de cette culture sur toute la planète, mais aussi de montrer qu’il est possible de relever les défis du monde moderne en faisant appel au savoir accumulé par nos ancêtres et en se tournant vers les petits agriculteurs qui sont aujourd’hui les principaux producteurs de cette plante.

C’est dans ce contexte que Peter de Leeuw a eu l’idée de profiter du fait que le climat du Maroc rassemble les conditions nécessaires à cette culture pour introduire le quinoa, originaire des Andes, dans les champs du pays et sur son marché intérieur.

Domaine Lion Agriculture met à disposition des agriculteurs du Maroc les outils et la connaissance nécessaires pour cultiver le quinoa et gérer leurs récoltes de façon efficiente et durable. L’entreprise s’occupe, en même temps, de développer un réseau commercial pour ce produit à travers des magazines spécialisés ainsi que dans quelques restaurants.

Les responsables de cette nouvelle initiative travaillent avec leurs collaborateurs pour lutter contre le changement climatique en cultivant une plante, le quinoa, qui consomme peu d’eau et en développant de systèmes intelligents d’irrigation goutte à goutte. Ils comptent ainsi verdir des champs aujourd’hui déserts.

Domaine Lion Agriculture travaille avec des agriculteurs locaux et leur permet d’optimiser leur profit économique d’une façon durable, tant dans leur cultures que par la vente de leurs produits. Ce travail soutient par ailleurs le tissu économique local  constitué de PME de services dans le domaine agricole. En parallèle, cette entreprise est aussi engagée avec des initiatives locales pour combattre la pauvreté.

Cette aventure entrepreneuriale a commencé son activité l’année dernière et envisage de consolider la production et la consommation de quinoa au Maroc. Elle explore également la possibilité de mettre en œuvre cette expérience dans d’autres zones géographiques en Afrique,  ainsi que de développer des produits dérivés bénéfiques pour la santé humaine et pour l’environnement.