Traboulsi a créé le LOGS en janvier 2016 avec plusieurs partenaires, chacun craignant pour l’avenir du Liban si un sérieux changement d’attitude envers l’environnement tardait à voir le jour. Ensemble, ils décidèrent de soutenir les écoles à travers le Liban pour les rendre » vertes « . Le LOGS est fermement apolitique et non sectaire, ce qui lui permet d’atteindre un large éventail d’écoles publiques et privées.
Le LOGS adopte une approche éducative pour réaliser sa mission, en formant les enseignants et les administrateurs scolaires à intégrer l’environnementalisme dans des matières comme les mathématiques, les sciences et les sciences humaines. Le LOGS met à la disposition des professeurs de langues un glossaire pour des mots comme « durabilité », qu’ils peuvent présenter aux élèves comme le « mot du jour ».
Les cours peuvent également sensibiliser les élèves à des concepts scientifiques comme « l’eau virtuelle », c’est-à-dire l’utilisation de plus de 140 litres d’eau pour la préparation d’une tasse de café, de la culture jusqu’à la dernière goutte. « Cet exercice s’est avéré très efficace « , a déclaré M. Traboulsi. « Raconter l’histoire de la tasse de café permet aux élèves de s’exprimer oralement et par écrit. »
Le programme LOGS a maintenant un impact sur les bâtiments scolaires eux-mêmes. Les salles de classe peuvent devenir des outils d’apprentissage, donnant aux élèves un aperçu pratique des énergies renouvelables, de la conservation de l’eau et de l’élimination durable des déchets. Les étudiants peuvent également recevoir de l’aide du LOGS pour créer leurs propres clubs environnementaux, ce qui leur donne une plate-forme pour agir directement.
Au début, le LOGS s’est appuyé sur les fonds personnels des fondateurs pour financer son capital. Quelques écoles font maintenant des contributions mineures sur la base d’un abonnement, et le LOGS a également organisé des événements de collecte de fonds. Faute de financement plus important, le LOGS pourrait peiner à continuer à collaborer avec les écoles publiques.
Traboulsi déplore la disparition du respect de l’environnement qui a défiguré la patrie bien-aimée de Gibran, mais elle garde espoir. « L’école est l’endroit naturel pour apprendre, être sensibilisé à l’environnement et acquérir des habitudes » selon elle.
« Nous espérons pouvoir contribuer à rendre le Liban à nouveau vert et sain. »
Pour en savoir plus sur l’Organisation libanaise des écoles vertes, consultez leur site Web et leur page Facebook.
Photos gracieuseté de l’Organisation libanaise des écoles vertes