Quelque chose de différent pour la Palestine :
En plus d’apporter de nouvelles valeurs autour de la mer Morte, Nasser Al Khatib et son père ont vu dans l’entreprise une opportunité de faire quelque chose de différent que les ONG locales qui injectent de l’argent en Palestine.
L’entreprise est une source d’indépendance et de fierté pour le père et le fils, mais aussi pour la Palestine en général : après quatre ans d’efforts pour obtenir les licences nécessaires auprès des autorités compétentes en vue d’ouvrir leur petite usine à Bethléem, la Dead Sea Pearls est devenue l’une des premières entreprises autorisées à opérer dans le pays. Les Palestiniens n’ont pas d’accès direct à la mer Morte, et l’extraction de la boue et du sel nécessite une autorisation spécifique des autorités israéliennes. Nasser Al Khatib met en avant la vocation de l’entreprise à relier les Palestiniens aux ressources de la mer Morte : « Nous vous apportons la mer ».
Celui-ci a récemment signé un protocole d’accord avec Nexus, une société palestinienne, pour distribuer ses produits dans le pays. Grâce à ce partenariat, Nasser Al Khatib et Mohammed Obaidallah, fondateur de Nexus, ont participé à un certain nombre d’expositions publiques et de marchés pour vendre les produits la Dead Sea Pearls.
Les produits de la Dead Sea Pearls sont approvisionnés dans plus de 100 magasins en Palestine, notamment les pharmacies, les magasins spécialisés dans la cosmétique et les hôtels. « Nous essayons également de commercialiser nos produits pour montrer que les articles palestiniens peuvent être vendus partout et que la qualité peut être aussi bonne [que celle des autres produits], sinon meilleure », dit Al Khatib. Bien qu’elle soit principalement commercialisée au niveau national, la Dead Sea Pearls a expédié sa première commande internationale en Russie au début de l’année.
La fabrication des produits cosmétiques de la Dead Sea Pearls a également permis la création d’emplois pour huit femmes dans l’usine de Bethléem. En plus de leur salaire mensuel, les femmes reçoivent également un petit pourcentage sur les ventes. « On m’avait dit que ce mode de rémunération était une idée folle, mais je crois qu’il est important de travailler en équipe », explique Nasser Al Khatib.
Pour lui, créer la Dead Sea Pearls était déjà un rêve devenu réalité ; à présent, l’étape suivante est de veiller à ce que les produits de la Dead Sea Pearls fabriqués en Palestine restent un exemple d’innovation, de qualité et de durabilité pour les années à venir.
Site Web : www.deadseapearls.com
Facebook : www.facebook.com/DSP.Palestine
Photos : Avec la permission de Dead Sea Pearls.