Le problème des polluants est bien réel :
« Il y a quelques années, je cherchais un appartement dans un nouveau quartier », se souvient M. Sigalit. « Mon enfant toussait la nuit et nous avons dû l’aider à suivre un traitement par inhalation. » Cela a conduit Sigalit à chercher la source du problème de santé de son enfant. « Je voulais en savoir plus sur l’environnement », explique-t-elle. « Je cherchais des données sur la pollution de l’air, le bruit et les radiations. »
Mais les informations qu’elle recherchait étaient introuvables. « Je cherchais, mais je n’ai rien trouvé dans la région », se souvient-elle. À l’époque, les systèmes de surveillance de l’environnement se limitaient à de grandes stations coûteuses que seuls les gouvernements et les grandes municipalités pouvaient se permettre. Avec trop peu de stations en service, les données n’étaient ni complètes ni facilement accessibles.
« Je voulais savoir si j’élevais ma famille dans un endroit sain », explique-t-elle. « Et je me demandais qui d’autre pourrait avoir besoin de savoir la même chose. » Sigalit a réalisé que si elle avait besoin d’accéder à ces informations pour prendre des décisions pour elle-même, sa maison et sa famille, d’autres le feraient certainement aussi.
Le syndrome des bâtiments malsains :
L’Agence américaine de protection de l’environnement cite une ventilation inadéquate et des contaminants chimiques et biologiques comme causes possibles du « syndrome des bâtiments malsains » – des problèmes de santé qui semblent être liés au temps passé à l’intérieur, où il n’y a pas de maladie particulière ou de source déterminée.
« Nous passons une grande partie de notre temps à l’intérieur, dans les bureaux, dans les écoles », explique Mme Sigalit. Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut non seulement affecter notre santé mais aussi nos performances, entraînant jusqu’à 66% de perte de capacités cognitives, de productivité et de santé. « Nous devons savoir ce que nous respirons », insiste Mme Sigalit.
Des solutions accessibles de surveillance de l’environnement :
Comme de nombreux polluants nocifs ne sont pas visibles, ils passent souvent inaperçus et les données sont limitées. Ou plutôt, c’était le cas avant que des innovateurs comme Sigalit et Erez ne développent des solutions comme RadGreen.
L’expérience d’Erez en ingénierie et la passion de Sigalit pour l’innovation environnementale se sont révélées être une combinaison puissante.
« Nous avons commencé le développement (de produits) il y a quatre ans et nous avons vendu le produit minimum viable (MVP) quelques mois plus tard », explique Mme Sigalit. Le couple a continué à développer ses capteurs et ses logiciels, en les développant et en les améliorant constamment à mesure qu’ils en apprenaient davantage sur les besoins des clients.
« Notre logiciel et nos capteurs sont propriétaires. Certains capteurs – comme le capteur de rayonnement – sont uniques sur le marché », précise M. Sigalit. « D’autres pièces – comme certains composants de détection – nous achetons puis développons le circuit qui les entoure pour améliorer la fiabilité et les performances. »