Créer des économies circulaires grâce aux données :
Du point de vue de Noam Gressel, la prochaine grande avancée environnementale sera de fermer la boucle de la circulation des matériaux : créer des économies circulaires où chaque déchet ou sous-produit se transforme en une ressource. C’est sur cela que travaille actuellement ECO-OS.
Imaginez une société minière qui produit des déchets liquides contenant une forte concentration en certains métaux. Plutôt que de se procurer un moyen d’éliminer ou de traiter cet effluent, ECO-OS envisage un système en chaîne fermée où cette société minière serait jumelée à une autre société – disons une usine de traitement des eaux – qui serait intéressée par l’extraction des composants métalliques du liquide en question.
« Ceci pourrait devenir le Tinder pour la durabilité », dit Noam Gressel, se référant à la célèbre application de rencontres. Tant qu’une entreprise est un client ECO-OS, elle aurait la possibilité d’être jumelée à une autre industrie qui pourrait utiliser ses déchets.
Pour favoriser ce jumelage durable, ECO-OS a développé des partenariats, dont l’European Water Stewardship (EWS). L’initiative travaille avec des organisations et des entreprises comme Coca-Cola et Heineken pour réduire leur consommation d’eau. Avant de s’associer à ECO-OS, l’EWS proposait une expertise en économies circulaires et conservation de l’eau, mais ne pouvait recommander aucune technologie aux entreprises en mesure de suivre leurs progrès. Le partenariat avec ECO-OS permet à l’EWS de le faire.
« [ECO-OS] permet de construire un schéma de référence de performance que l’on peut utiliser pour se perfectionner en permanence, et c’est un aspect important de la gestion de l’eau », déclare Tom Vereijken, Directeur d’EWS. « Il est souvent être très difficile de créer une analyse de rentabilité pour les initiatives en durabilité, et le fait d’avoir accès aux données et indicateurs de rendement spécifiques rend la tâche plus facile ».
Selon Tom Vereijken, en plus du fait que l’ECO-OS soit une solution à moindre coût, celle-ci facilite cette analyse de rentabilité car elle permet de comparer les efforts fournis en matière de durabilité dans le monde entier. « Vous avez besoin d’outils disponibles qui montrent votre empreinte et qui vous indiquent là où vous pouvez progresser ; et ces informations doivent être présentées d’une manière vraiment accessible. C’est exactement ce qu’offre l’entreprise de Noam », dit-il.
Les données externes permettent aux entreprises de faire des comparaisons et des tests de résistance :
En plus des données internes provenant de la surveillance des opérations d’une entreprise, ECO-OS aide également les entreprises à reconnaître les facteurs externes qui pourraient affecter leur bon fonctionnement.
Les entreprises peuvent utiliser la fonction de test de résistance d’ECO-OS pour prévoir l’impact des tendances et questions spécifiques aux zones géographiques de leurs activités sur leur performance. Prenez Cape Town, par exemple, où les habitants risquent constamment une coupure d’eau généralisée en raison de la sécheresse associée à une mauvaise gestion de l’eau.
« Si vous êtes une entreprise de boissons à Cape Town, peu importe le degré de votre efficacité en tant qu’entreprise s’il n’y a pas d’eau », dit Noam Gressel. « ECO-OS prend en compte ces risques dans votre environnement et vous aide à savoir si votre entreprise est vulnérable ».
En évaluant les données externes provenant des organismes gouvernementaux et des rapports de développement durable des entreprises – ainsi que les données recueillies anonymement auprès des clients d’ECO-OS – le système d’exploitation crée une série de marques de référence concurrentielles. Les entreprises peuvent utiliser ces données pour comparer les mesures environnementales ; par exemple pour déterminer si leur empreinte carbone est comparable à celle d’entreprises similaires. Une fois qu’elle a contextualisé ses propres activités, une entreprise peut utiliser ces données pour améliorer sa performance.
Au-delà des marques de référence, ECO-OS est également en train d’intégrer les objectifs de développement durable des Nations Unies (SDG) afin que les clients puissent évaluer leur distance de ces objectifs. « Nous traduisons petit à petit les données environnementales et sociales des entreprises en langage SDG », explique Noam Gressel.
En supprimant la saisie monotone et de la collecte des données, Noam Gressel et son équipe espèrent que les clients pourront se concentrer plus facilement sur l’analyse des données de la performance environnementale auxquelles ils ont accès en contre partie.
« En fin de compte, il y a beaucoup de problèmes liés au comportement qu’il faut régler si l’on veut que les entreprises soient plus durables », dit Noam Gressel. Le système d’exploitation ECO-OS, étant bien conçu, offre la solution.
Pour en savoir plus sur ECO-OS, consultez son site Web ou sa page Facebook.
Photos : Avec la permission de ECO-OS.