Soucieuse de se démarquer tout en utilisant l’héritage palestinien pour ses créations, Dweikat a rejoint plusieurs ateliers d’artisanat. Elle a ensuite été désignée pour concevoir une série de jeux pour le camp de réfugiés de Jénine, au nord de la Cisjordanie. « Ces jeux constituaient un défi car ils étaient plus éducatifs que divertissants », déclare Dweikat.
La présence des femmes palestiniennes sur le marché du travail est connue pour être la plus faible de la région. Dweikat, cependant, n’a pas hésité.
Une question de chance ?
Dans le camp de réfugiés de Jénine, où les habitants n’ont souvent accès qu’à des matériaux de récupération, Dweikat a développé l’idée d’incorporer des chutes de matériels dans ses propres créations. « Il y avait un certain nombre de ressources pour soutenir mon idée, car je passais tous les jours devant des usines textiles », raconte Dweikat.
« Cela m’a incitée à utiliser des matériaux tels que le bois, l’éponge et les tissus pour lancer ma ligne d’accessoires », ajoute-t-elle. L’objectif de Dweikat était de faire revivre et de soutenir l’héritage palestinien.